Violences familiales

03/08/2023

(Posté le 03/08/2023)


Chère lectrice, cher lecteur,


Je souhaite aborder aujourd'hui un sujet qu'il ne faut jamais négliger, qu'il ne faut jamais oublier, et qu'il faut assurément condamner et dénoncer si on a connaissance de tels faits : les violences familiales. Enfant, femme, homme, tout le monde peut en être victime : nous allons voir comment chaque membre de la famille réagit, quels sont les signes les plus communs pour tenter de repérer les personnes victimes de violences familiales. Notons que je parle de toutes les violences, aussi bien physiques que morales, et qu'aucune n'est acceptable.


Chez l'enfant, avant l'adolescence, il a tendance à s'isoler plus que nécessaire : il ne veut même pas un seul ami, a une tendance à rejeter quiconque vient le voir, et peut avoir du mal avec certaines activités physiques où on pourrait voir ses bras ou ses jambes. Plus la journée d'école avance, plus il regarde avec inquiétude l'heure de fin des cours, car il redoute de rentrer chez lui. Membres du corps enseignant et élèves, personne ne réussit à communiquer avec lui : il ne se lance dans aucune conversation, aucune possible amitié.

Concernant l'enfant adolescent, chez lequel on retrouve les différentes caractéristiques précédentes, on peut également observer une agressivité trop élevée vis-à-vis du monde, vis-à-vis des gens, et même une tendance à chercher à faire souffrir quelqu'un pour évacuer ce qu'il subit (chose pour laquelle l'enfant, plus jeune, n'est pas spécialement en recherche). Plus l'enfant grandit, plus il cherche le contrôle de sa vie et de son environnement, de ce fait il va chercher à contrôler des situations, des personnes, pour compenser le manque de contrôle et surtout la violence qu'il subit à la maison.


Chez la femme, la violence familiale subie va l'amener à restreindre sa vie sociale et amicale, et elle va chercher à passer le moins de temps hors de chez elle.

Si elle ne travaille pas, elle va sortir au strict minimum (faire les courses, déposer et récupérer les enfants si elle en a, et les démarches qui nécessitent de sortir de chez elle). Elle va maintenir ses amitiés au travers de contacts téléphoniques et/ou informatiques, mais quasiment jamais en visuel : elle ne sort pas de chez elle pour se sociabiliser, et n'invite personne à la maison.

Si elle travaille, elle n'est jamais disponible pour prendre un verre ou parler après le travail, elle a une tendance à être plus que discrète et quasiment invisible si elle déjeune avec des collègues, et ne cherche pas à se sociabiliser. En dehors des heures de travail, il est impossible de la voir, et ne communique que par appels ou messages.


Chez l'homme, par contre, c'est assez différent.

S'il ne travaille pas, il va chercher des prétextes pour sortir de chez lui, mais sa liberté est limitée. Il a du mal à sortir seul, souvent accompagné par sa femme, les rares moments qu'il peut être hors de la maison sans accompagnement, il est harcelé par messages et des appels à répétition (oui, on entre dans un système similaire à la jalousie compulsive). Les amitiés avec d'autres femmes, c'est interdit pour lui.

S'il travaille, alors il a tendance à traîner après le travail, et trouver divers prétextes, principalement la semaine, pour rentrer le plus tard chez lui. Un penchant pour l'alcool, ou tout autre chose addictive, peut être constatée, mais aucun bonheur n'est visible ou ressenti.


Je me base sur mon expérience, mes rencontres, pour afficher ces profils typiques selon les individus et leurs activités. Si vous constatez de tels comportements, il se peut que la personne vive des violences chez elle : n'hésitez pas à lui demander, à tenter de lui venir en aide. Ne pas agir, c'est être complice, et on ne peut pas accepter ça !

Wyzigard - Blog d'écriture
Tous droits réservés 2023
Optimisé par Webnode Cookies
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer