Révolte citoyenne

(Publié le 07/02/23)
Françaises, français,
J'écris cet article, aujourd'hui, car je désespère de voir la France basculer petit à petit en un pays vidé de sa richesse, de ses ressources, de son identité, dans lequel une minorité nous impose ses lois et ses idéologies. Je crains une déconstruction de la France qui est déjà bien entamée, et je souhaite que le processus s'arrête avant qu'il n'aille trop loin.
En premier lieu, faisons un point sur le gouvernement de 2023. Il nous impose sa réforme des retraites, envers et contre le peuple, et n'a pas le courage de lancer le débat au référendum. Au passage on peut noter qu'Emmanuel Macron est un président mal élu : 18.8 millions d'électeurs se sont exprimés pour lui, dans une population française qui compte environ 65 millions de citoyens en âge de voter. Seuls 29% des français l'ont élu président, il n'a pas toute la légitimité à réformer le pays à sa guise sans rendre des comptes, sans demander l'avis de la majorité : et pourtant il le fait. Cette réforme des retraites arrive après des années de COVID, après une inflation qui met à mal les revenus les plus modestes. On demande toujours au peuple de faire des efforts pour la planète, de se serrer la ceinture, mais on ne fait rien à côté pour leur rendre les efforts effectués. Nos politiques n'appliqueront jamais cette réforme aux retraites parlementaires (le seul sujet qui met d'accord nos politiques de gauche et de droite) et les dépenses publiques ne sont pas diminuées pour alléger une réforme des retraites qui réduit l'espoir d'avoir une bonne vie et une retraite paisible. L'AME (l'aide médicale d'état) n'est pas remise en cause (notre gouvernement semble toujours vouloir dérouler le tapis rouge aux étrangers qui entrent illégalement en France pour en bénéficier, spécifiquement), des dépenses auprès de cabinets de conseils sont réalisées sans que le peuple puisse en connaître les tenants et les aboutissants, et nos députés ne se sont pas opposés à l'augmentation annuelle de leurs revenus, eux qui vivent bien et n'ont pas à subir l'inflation comme des millions de français. On pourrait donner beaucoup d'autres exemples, mais ceux-ci sont déjà suffisamment explicites sur les dépenses que le gouvernement réalise, et ne réduit pas, pour à côté demander aux plus modestes de faire des efforts. Ajoutons à ça que notre gouvernement est composé de personnes corrompues qui cachent leurs fortunes et leurs profits (comme c'est le cas pour Elisabeth Borne et les six mandats qu'elle a « oublié » de mentionner, ou encore Olivier Dussopt qui a réalisé du favoritisme alors qu'il était maire d'Annonay). Une succession de ministres qui ont pour certains été mêlés à des histoires d'agressions sexuelles et surtout de corruption, de non déclarations de patrimoines : un gouvernement de riches qui ne cherche qu'à s'enrichir sur le dos des français. De plus, quand on ajoute à ça le fait que le gouvernement Borne est le plus cher de la 5ème république, qu'il coûte 174 millions d'euros à l'état français, on ne peut qu'être révolté contre ce gouvernement qui dépense l'argent des contribuables français sans compter, et demande au peuple des économies. Rappelons que ce gouvernement a été élu par le peuple, il travaille pour lui, et doit constamment défendre ses intérêt (ce qui n'est clairement pas le cas à l'heure actuelle).
Ensuite, parlons de la politique menée par Emmanuel Macron sur le plan européen notamment. Le démantèlement du nucléaire français, commencé alors qu'il était ministre, s'est accentué jusqu'à ce que la guerre en Ukraine explose et nous montre nos limites énergétiques (notamment à travers différents partenariats en Europe). Nous exportons l'énergie que nous produisons sans se demander si elle est suffisante aux citoyens français, une gravité qui n'a pas effleuré l'idée de nos politiques pendant longtemps. Il est nécessaire de basculer vers une énergie renouvelable et sans danger pour la planète, c'est une certitude que tout le monde partage, mais il faut du temps pour que la transition se réalise et ne pas tout détruire le temps qu'on réussisse. L'ouverture d'EDF à la concurrence a été une première pierre dans le fossé de la déconstruction de la puissance française, et nos contrats d'exportation sur le long terme, alors que la France n'est pas totalement autonome énergétiquement, a été la seconde. Le Général De Gaulle avait pour objectif que le savoir-faire français, au niveau du nucléaire, lui accorde une rente et donc des revenus constants pour assurer une certaine pérennité à notre pays, mais l'ouverture à la concurrence du secteur de l'énergie, imposée par l'Union Européenne, est la première cause responsable de notre situation actuelle. Et alors que nous ne pouvons assurer notre indépendance, nous exportons avec des contrats sur des années, et maintenant nous sommes obligés de subir les montées astronomiques des prix alors que notre indépendance aurait été un bouclier salvateur pour les portefeuilles des français. Ainsi, à côté de ce désastre qui a été mené sur de longues années, nous avons d'autres soucis qui font toujours du mal à l'économie des contribuables français : l'ouverture sans grand contrôle de nos frontières nous coûte cher (pour l'accueil des migrants, qui pour la plupart sont acheminés en France par la complicité des « associations humanitaires », en citant par exemple SOS Méditerranée). Des migrants qui pour la plupart vont s'implanter en France, et qui pour certains vont devenir des délinquants ou des criminels. Il faut impérativement être stricte sur l'immigration illégale, pour éviter que n'importe qui puisse venir sur le sol français et bénéficier des aides et de l'argent des contribuables français. Et pour finir sur un dernier exemple que la politique européenne ne fait pas du bien à la France, l'Union Européenne veut changer les règles d'étiquetage des volailles. Adieu les volailles élevées en plein air, les poulets de Bresse, et autres appellations garantissant la qualité. L'objectif ? Il est simple : permettre aux grands distributeurs de se fournir ailleurs, privilégier le prix à la qualité (un choix qu'on ne peut pas critiquer, vu l'inflation que nous vivons), et permettre à des producteurs de différents pays de fournir à leurs prix, des produits de mauvaise qualités et élevées dans des conditions qui feraient sauter au plafond les défenseurs des animaux). Une étape complémentaire dans la destruction de la France au profit de l'Europe, et soyons certains que ça ne s'arrêtera pas là.
Enfin parlons également des élus présents à l'assemblée nationale, qu'ils soient d'opposition ou pas. Il y a d'abord Renaissance, le parti d'Emmanuel Macron, qui est majoritaire (mais n'a pas la majorité absolue). Un groupe dans lequel tout le monde ne tire pas dans la même direction, car certains membres ne sont pas favorables au recul de l'âge de départ à la retraite. Au lieu de discuter et de trouver des compromis, on préfère les appeler « les pleureuses » : un manque d'union qui devrait alerter la majorité présidentielle et remettre en question ce projet de loi, mais il ne semble rien en être. Le rassemblement national, qui est donc la première force d'opposition officielle, est dans un trouble jeu : il s'oppose à la réforme de la retraite, mais ne descend pas vraiment dans la rue manifester. Il est certain que préparer des échéances électorales et se concentrer sur l'assemblée nationale est une bonne chose, mais ne pas participer ouvertement aux mouvements et augmenter le nombre de citoyens mécontents de la réforme est contre-productif. Pourtant Marine Le Pen a travaillé pendant longtemps pour faire en sorte que son parti politique ne soit pas seulement une opposition, mais une véritable alternative politique, mais son manque d'action et de proposition concrète joue en sa défaveur. Les Républicains sont très certainement les plus difficiles à caser. Sur Twitter, LR devient « Les Ripoux », car on a l'impression qu'ils sont davantage intéressés par qui prendra la succession et le pouvoir au sein de leur parti. La déroute à la dernière élection présidentielle a plombé ce parti qui ne semble pas correspondre réellement aux français, malgré qu'ils aient des élus, et semblent voler d'un avis à un autre selon où ils peuvent trouver leurs intérêts. Et finalement la gauche, principalement sous l'appellation NUPES avec La France Insoumise qui y est majoritaire. Elle est contre la réforme, à l'écoute du peuple et des syndicats, et se mobilise grandement. C'est louable et productif. Cependant, à l'assemblée nationale, LFI notamment est des plus catastrophiques : des tonnes d'amendements pour ralentir le débat, sans contre-proposition, et est plutôt floue dans ses revendications. Effectivement, d'un côté ils écoutent les français et les soutiennent quand certaines mesures vont à l'encontre de leurs intérêts, mais de l'autre côté différents députés soutiennent des ennemis à la France, défendent les droits des migrants illégaux, et donc sont complices de la dépense superflue des fonds publics alors qu'on demande à un grand nombre d'être économe. De plus, leur rejet systématique du Rassemblement National qui est l'opposition majoritaire, et la non envie de travailler sur des projets à l'assemblée avec eux, en font des personnes avec un égo surdimensionné qui pensent à leurs intérêts avant celui réel des français. Tous ont de bons et de mauvais côtés, assurément, mais n'oublions pas une chose : quand le sujet majeur est l'argent, notamment leur rémunération et leurs avantages parlementaires, ils arrivent comme par magie à se retrouver tous d'accord et donc à parler de la même voix.