Le racisme antiblancs

(Posté le 27/02/2023)
Chère lectrice, cher lecteur,
Je souhaite aborder avec vous, aujourd'hui, un sujet qui divise beaucoup de personnes, car selon un grand nombre il n'existe pas, il est une blague, il est un fantasme. Ils se trompent tous, c'est un sujet bien présent dans notre société actuelle, et il est le produit de la construction de différentes pensées, notamment dans une quête de « réparer le passé ». Cet article, que j'écris suite à, notamment, une mise en lumière de l'intervention gênante d'Aïssa Maïga à la cérémonie des César 2020, réclamant plus d'inclusion et de diversité dans le cinéma français, va nous amener à faire un point sur le racisme antiblancs en France en ce début d'année 2023.
Le racisme est un sujet très problématique en France, très tabou, car il divise, et pas beaucoup de personnes sont capables d'en parler calmement. Aujourd'hui, si on doit le définir, il est une discrimination basée sur différents facteurs qui sont notamment la couleur de la peau, la religion, et la nationalité. Sur les deux derniers points notamment on peut ne pas être d'accord, mais quand on regarde les réseaux sociaux, et les interventions de certains politiques notamment, ou encore l'actualité qui nous est présentée dans les médias, on entre clairement dans ce contexte : la définition du racisme a évolué avec le temps, il englobe plus de paramètres qu'initialement.
Revenons, déjà, sur l'intervention d'Aïssa Maïga lors de la 45ème cérémonie des César. Je ne vais pas vous parler de la forme : je vous invite à aller voir ce qu'elle a dit, comment elle l'a dit, sur internet. Mais abordons le fond. Car ce fond, qui apporte un certain débat, est qu'il manque de diversité dans le cinéma, dans les « bons rôles » : ils ne sont pas suffisamment attribués aux noirs, aux arabes et aux asiatiques, qui sont trop souvent cantonnés aux rôles à caractère négatif, dans le cinéma français. Et ce constat va contribuer à mener une détestation des blancs, et donc un racisme antiblancs.
Il est vrai, il faut avouer, que la plupart des bons rôles, des grands rôles, sont attribués aux blancs. En premier lieu, avancer que c'est la conséquence directe d'un racisme de la part des casteurs, des réalisateurs, est une spéculation infondée : tout est une question de mérite, de talent, et de savoir interpréter le rôle demandé. Ensuite, les scénaristes, les créateurs d'histoires, manquent eux, par contre, d'imagination et respectent des codes, des schémas d'écritures de personnages, qui sont en vigueur depuis des dizaines d'années : ils ne sont pas responsables du manque de diversité, mais ils ne contribuent pas à l'améliorer (effectivement, depuis toujours, la population française est majoritairement blanche (en prenant en compte ses départements d'outre-mer), et proposent des histoires à l'image de la société : la population se diversifie en 2023, il est vrai, mais elle reste majoritairement blanche). Enfin, si nous voulons trouver les raisons d'un manque de diversité, il faut aller faire un tour dans la formation des acteurs, notamment les écoles de théâtre ou d'art dramatiques. La discrimination vient de là, de base, mais elle n'est pas raciste : elle est sociale. Effectivement, intégrer ces écoles coûte cher, et c'est destiné uniquement aux personnes qui ont les moyens : on voit là une discrimination sociale par la richesse, par les revenus des parents des jeunes acteurs en herbe. Ce domaine, élitiste par ses capacités d'intégration, ne s'adresse donc pas à tout le monde, quelle que soit sa couleur de peau. Sur ce point, justement, Aïssa Maïga ne peut rien contredire : elle-même, fille d'un célèbre journaliste proche du pouvoir du pouvoir burkinabé, elle a fait ses études dans un bon lycée parisien notamment, et a pu grandir dans un bon cadre de vie. Mais quand on vient d'une famille plus modeste, quand on vient d'une petite ville ou de banlieue, c'est clairement plus difficile, et on doit revoir à la baisse ses rêves, ses ambitions professionnelles, la plupart du temps. Ainsi cette discrimination avancée dans le cinéma cherche à bousculer un modèle qui n'est pas raciste et à faire de la discrimination positive (positive ou pas, une discrimination est une discrimination) au détriment des blancs, ce qui n'est pas entendable et pas légitime. Se battre pour que les rôles soient attribués au talent, au mérite, sans discrimination est un premier pas, et se battre pour ouvrir les possibilités d'accès, au monde du cinéma, à une plus grande diversité de jeunes (je parle là de diversité sociale, et non raciale) : voilà quels sont les vrais combats à mener.
Ce racisme antiblancs, qui pointe le bout de son nez dans le monde du cinéma, par l'intermédiaire de divers militants comme l'est Aïssa Maïga, est issu de la société dans laquelle il est davantage présent. Cette discrimination, qui tend à s'en prendre au peuple français, est le fruit du communautarisme : on met en avant sa religion, ses origines, avant son appartenance au pays, avant sa citoyenneté. C'est le cas dans différents endroits, notamment différents quartiers, et le commencement ne date pas d'aujourd'hui.
Dans les cités, dans les quartiers et les banlieues, ce racisme antiblancs prend sa source dans une discrimination vis-à-vis de la richesse : comme ce qu'on vient de voir, précédemment, dans le domaine de l'accès au cinéma. Le mot d'ordre « prendre aux autres ce à quoi on n'a pas accès » est le premier phénomène observé, notamment dans l'attaque aux voitures des particuliers. Des roues ou autres pièces détachées volées, pour entretenir son propre véhicule ou faire du « business », ou encore brûler la voiture de quelqu'un qui nous aurait mal regardé, ou qui se serait plaint qu'on a fait trop de bruit. C'est ça qu'on peut, historiquement, recenser comme premiers faits dans les années 80/90. Et les victimes de ces dégradations sont quasi-uniquement des blancs. Par contre, pas forcément français : des étrangers, à peine installés en France, ont été également ciblés.
Après cette lutte de richesse, le racisme antiblancs prend toute la place dans un combat communautaire, en lien étroit avec l'immigration (légale et illégale). Localisé principalement autour des logements sociaux, l'objectif de certaines communautés est de faire fuir les gens qu'ils rejettent, qui ne font pas partie de leur communauté justement, ou qu'ils ne tolèrent pas. Et les blancs, dans ce contexte, sont en majorité attaqués et poussés à bout pour fuir. L'objectif est, pour les résidents qui se lancent dans ce combat, rendre leurs quartiers, leurs zones, complètement acquises, maîtrisées, et contrôlées par eux. En faisant partir les blancs, ou les gens qu'ils ne tolèrent pas, ils font venir de la famille, des amis, ou encore des gens qui ne risquent pas de se plaindre en cas de problèmes, pour vivre comme ils l'entendent. Et parmi les gens qu'ils font venir, il est question bien évidemment des demandes de logements sociaux auprès des villes, ou des demandes de regroupement familial. De plus, il est avéré que dans certains immeubles, des familles possèdent plusieurs logements sociaux, et les sous-louent illégalement (et plus cher) à des immigrés, à des clandestins : d'une part gagner de l'argent facilement, et d'autre part avoir l'assurance que ces personnes ne se plaignent pas, quoi qu'il arrive.
Le communautarisme, dont on vient de parler, est très dangereux pour la société française : il n'a pas pour seul objectif de rester confiné aux quartiers dans lesquels il est pratiqué, mais cherche à s'étendre petit à petit à toute la France. C'est ce qu'on appelle la théorie du grand remplacement.
Le grand remplacement est un concept imaginaire et fantaisiste, pour beaucoup de personnes, mais il s'agit hélas d'une réalité qui, petit à petit, prend forme, et pas seulement en France. Je vais vous faire part de différents points, différents facteurs, qui vont en ce sens, qui montrent que cette idée antiblancs se développe.
- Le féminisme radical, qui va plus loin que l'égalité entre les hommes et les femmes, qui cherche à basculer vers un régime matriarcal, veut casser l'image de la femme forcément mère. L'objectif majeur est que les hommes ne sexualisent plus, systématiquement, le corps des femmes, et c'est un combat légitime. Mais jusqu'à quel point ? La sexualisation est naturelle quand on est adolescent, dans certains cadres spécifiques. La renier totalement tend à faire peur aux individus, de les isoler progressivement, et ça a des conséquences sur les taux de natalité. Si une population voit sa natalité trop baisser, elle est vouée à s'éteindre progressivement.
- La relation de l'humain à la religion, notamment des français au christianisme : elle est en baisse. Le nombre de pratiquants diminue, le nombre de croyants aussi, et beaucoup d'actuels croyants le sont par tradition familiale, mais la religion n'a pas une place chez eux comme elle l'est chez leurs parents. Ce manque de foi, au quotidien, expose les gens davantage au féminisme radical, vu juste avant, ou encore au wokisme.
- Le wokisme, qui nous vient des États-Unis et qui, à la base, est un mouvement anti-raciste, et qui combat toute forme de discrimination, a en France un impact négatif qui fait du mal à notre société. Le développement, et la déviance, du mouvement woke fait du tort, car il cherche du racisme et de la discrimination là où il n'y en a pas, et cherche à imposer une façon de penser plutôt que de laisser le libre arbitre aux gens. Une idéologie qui cherche à contrôler les gens, les brider, et les déconstruire. Et la déconstruction est un synonyme de la destruction.
- Le non renvoi, dans leurs pays d'origines, des personnes sous le coup d'OQTF (obligations de quitter le territoire français), du refus des autres pays de récupérer leurs criminels présents en France, pour les prendre en charge, notamment de la part des pays musulmans. Ces refus, qui sont tolérés par le gouvernement français qui n'y fait rien, a pour conséquence d'augmenter le racisme antiblancs en France, vu qu'ils sont les principales victimes des crimes commis de la part de ces personnes sous OQTF.
- Certains imams, certaines personnalités de la religion musulmane, ont pour objectif de coloniser la France. Je cite simplement un exemple récent, parmi tant d'autres, qui vont en ce sens. Il y a l'imam de Marseille, Ismaïl, qui déclare dans une vidéo que « tuer 100 personnes est moins grave que de manquer une prière » : ainsi tous les crimes sont permis, on peut faire ce qu'on veut, tant qu'on impose la religion. Pour lui, la religion musulmane passe même avant le travail, donc la religion passe avant la vie de citoyen : il tend à influencer les gens, pour imposer la religion musulmane dans l'espace français, même au sein des entreprises, pour qu'elle prime sur tout le reste.
- Le fait que la France ne fasse rien contre l'immigration clandestine, que des organisations dites humanitaires soient complices des passeurs pour faire venir l'immigration en France, tend à engendrer un basculement démographique en France, doucement.
L'idée de grand remplacement, en France, n'est pas une idéologie raciste comme certains peuvent le laisser entendre. Il a pour premier objectif de stopper l'immigration clandestine, qui fait du mal au pays, et répartit davantage des richesses, qui elles diminuent. En second objectif, il veut arrêter une expansion de la religion musulmane, ainsi que toute autre religion qui serait hautement grandissante sur le sol français, qui prend de plus en plus de place dans l'espace public, et qui provoque du racisme antiblancs par son extension.
Petite parenthèse, soit dit en passant, que la théorie du grand remplacement ne se limite pas qu'à la France, qu'à l'Europe. Il y a également les propos du président de la Tunisie, Kaïs Saïed, qui sont une preuve que l'idée de grand remplacement est présente dans les différents esprits qui ont à cœur de défendre leur pays. Cet homme a déclaré que « L'immigration clandestine relève d'un complot pour modifier la démographie de la Tunisie, afin qu'elle soit considérée comme un pays africain uniquement et non un pays arabe et musulman. ». Aucun autre dirigeant d'un pays africain ou musulman notamment n'a réagi ; et malgré des voix qui s'élèvent contre, ces propos sont globalement plutôt bien accueillis, et ils sont interprétés comme légitimes.
Revenons en France, après cette parenthèse, et reprenons notre tour du racisme antiblancs. On a vu qu'il est issu du communautarisme, et principalement des personnes qui ne sont pas français, ou n'ont pas d'attachement particulier à la France. Il n'est jamais dénoncé, trop souvent accepté ou encaissé, et il génère une peur, de la religion musulmane et des immigrants illégaux, qui, elle, est ouvertement dénoncée, à tort, sous les termes de xénophobie et de racisme.
Car les blancs, victimes de racisme antiblancs, ne vont pas avoir tendance à le dénoncer et le combattre : le savoir-vivre français, l'éducation de notre pays, tout ça mêlé de notre histoire chrétienne, à tendance à vouloir pardonner la personne qui nous blesse, nous offense, au lieu de la mettre en marge de la société. La France, qui est un pays défenseur des droits de l'homme, et terre d'asile pour des milliers de migrants politiques notamment, a une culture d'accueil des étrangers, et donc de tolérance en termes d'adaptation à la vie française.
Mais les faits divers, qui provoquent notamment des morts, sont de plus en plus nombreux, malheureusement. De plus, le fait d'avoir dans certains endroits uniquement des commerces qui proposent du halal, et de ne pas avoir le droit d'y circuler librement sans être interpelé ou chahuté, tend à diminuer cette tolérance et à vouloir faire valoir la souveraineté française (d'origine chrétienne). Ce racisme antiblancs, qui prend de plus en plus d'ampleur, qui circule davantage à visage découvert, fait réagir de plus en plus de personnes, et réveille leurs consciences protectrices envers leur terre, leur patrimoine.
Je termine mon point sur le racisme antiblancs qui est, à mon sens, plutôt une discrimination anti-française, et anti-chrétienne. La faute est rejetée principalement sur la religion musulmane : pas sur les français qui pratiquent cette religion, mais les religieux qui veulent imposer à leurs disciples d'être musulmans avant d'être français, et ces disciples qui participent à cette pratique.
Il y a plusieurs faits modernes qui montrent cette tendance, cette transformation : il suffit d'observer les jeunes sur les réseaux sociaux notamment.
- Le voile islamique est mis en avant par beaucoup de jeunes filles, qui sont instrumentalisées, et n'ont pas forcément conscience du symbole que représente ce morceau de tissu. Ce voile est porté principalement pour protéger la femme du désir impur de l'homme, mais à quoi sert-il dans un pays de droits qui protège les individus ? Chaque être humain doit être respectueux envers les autres, donc de ce fait les hommes doivent être respectueux des femmes, et si des pensées passent dans leurs têtes, ils ont le droit de les garder pour eux et de ne pas les partager, et de ne pas agir en conséquence.
- L'apparition dans le langage jeune de mots arabes comme « Starfoullah », « sah », « mashallah », ou encore « wesh ». Et il n'y a pas que les jeunes français arabes qui parlent avec ces mots au quotidien, tous les autres également qui vivent avec eux. Cette arabisation dans la langue française, au quotidien, est une marque du rejet de ce qui existe déjà, de la France et du christianisme.
Si vous n'êtes pas d'accord avec tout ce qui vient d'être énoncé c'est que vous n'observez, malheureusement, pas suffisamment le quotidien. Et dire que cet article est raciste est totalement faux, car à aucun moment il n'est entendu ou proposé de soutenir une quelconque forme de racisme.
