Alerte aux vents

(Posté le 22/02/2023)

Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd'hui nous allons faire un point sur différentes actualités des dernières vingt-quatre heures, n'ayant pas de sujet majeur à traiter. On pourrait définir les nouvelles, les multiples informations relayées à la suite, par différents vents, plus ou moins violents, qui grondent, qui ne sont pas à prendre à la légère, et qui ont un impact sur énormément de vies malheureusement. Oui, malheureusement, car les différents vents qui vont suivre ont un impact négatif sur énormément de vies.

En premier lieu parlons du plus terrible, du plus dangereux pour l'humain : le cyclone Freddy. Il a menacé l'île de la Réunion, dans l'océan Indien, qui a été en alerte orange, des pluies ont balayé l'île Maurice, mais c'est Madagascar qui a été durement touché. Malgré que ce cyclone tropical ait perdu en intensité durant la nuit en métropole, il a réalisé d'énormes dégâts : il a dévasté les villes de Mananjary et de Nosy Varika. Il a malheureusement fait une victime (un jeune homme de 27 ans dans le port de Mahanoro), et 7.295 personnes ont rejoint des centres d'hébergement par précaution. Pour limiter la casse, les habitants ont posé des sacs de sable sur les toits, mais est-ce que ce sera suffisant ? Avec des vents à 130 km/h, et des rafales à 180 km/h, il y a déjà beaucoup de dégâts malheureusement. Ce cyclone va ressortir dans le canal de Mozambique ce mercredi soir, et possiblement se renforcer avant de toucher le Mozambique dans la soirée de jeudi. Ce cyclone est déjà meurtrier, malheureusement : nos pensées aux victimes, qui voient leurs vies bouleversées.

En Europe, et plus précisément en Angleterre, c'est une tornade qui a eu lieu dans le stade d'Anfield, à Liverpool. L'équipe managée par Jürgen Klopp a subi la loi du Real Madrid de Carlo Ancelotti : alors qu'ils menaient 2-0 à la 14ème minute, Liverpool n'a rien pu faire face au vent de révolte qui a insufflé les joueurs de Madrid, et se sont finalement inclinés 2-5. Pour les fans de football, ce match a été un spectacle digne de leur passion pour ce sport.

Mais il n'y a pas que sur le terrain qu'il s'est passé des choses intéressantes, en tribune également : pour l'occasion, les supporters de Liverpool ont déployé notamment une banderole contre les ministres français Amélie Ouéda-Castéra et Gérald Darmanin, affichés tous deux avec des nez allongés (comme Pinocchio quand il ment), et en grand le mot « Menteurs ». Cette banderole fait bien évidemment référence à la finale de la ligue des champions, qui s'est déroulée au stade de France le 28 mai 2022, après laquelle nos deux ministres ont fustigé les supporters anglais concernant le désordre qui s'y était déroulé, la circulation des faux billets en masse, et le manque d'organisation et d'encadrement des supporters. Les anglais réclament justice et, eux, accusent les pouvoirs publics français de ne pas assumer leur responsabilité vis-à-vis des incidents qui se sont déroulés de leur côté.

Une réaction juste et légitime de la part des supporters anglais, contre nos ministres qui n'ont pas hésité à mentir pour minimiser l'impact des forces de l'ordre, et surtout des personnes qui se sont mêlées aux supporters anglais devant le stade, aussi bien des français que des clandestins en situation illégale, pour commettre des crimes (vols, agressions physiques, viols) et pénétrer dans le stade sans payer. Il y a eu ce jour-là un manque d'organisation évident de la part des pouvoirs français, qui ont gravement nuit à la réputation de la France dans l'organisation d'évènements. C'est grandement inquiétant quand on sait que nous allons accueillir la coupe du monde de rugby, qui va démarrer le 8 septembre 2023, ainsi que les Jeux Olympiques en 2024.

Concernant les Jeux Olympiques, sans oublier les jeux paralympiques qui auront lieu également chez nous dans la foulée, d'ailleurs, le ministre des Transports Clément Beaune doit annoncer, aujourd'hui, cinq millions d'euros supplémentaires pour apporter un vent de sécurité aux voyageurs, afin de sécuriser différents sites SNCF en Île-de-France, pour réduire les retards de train et améliorer l'accueil des spectateurs pour Paris 2024. En plus des 21 millions d'euros déjà prévus par la SNCF, une grosse enveloppe va être mise à disposition pour assurer la sécurité du réseau francilien, à différents endroits « sensibles ». Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2023, à Vaires-sur-Marne, un incendie volontaire avait été allumé dans un poste d'aiguillage, touchant 600 câbles électriques, provoquant la paralysie du réseau ferroviaire à la gare de l'Est, à Paris. Ce sabotage, qui a mis à mal le réseau SNCF, est un des nombreux maux que nous subissons : d'après le ministre des Transports, ce sont environ 300.000 minutes de retard par an, en Île-de-France, soit 5.000 heures, soit environ 208 jours cumulés.

Investir sur la sécurité, en prévision des Jeux Olympiques, est un scandale honteux de la part de notre gouvernement : on assure un service de qualité pour les visiteurs, pour donner une bonne image au monde, mais on ne fait rien au quotidien ? Les français peuvent clairement se sentir lésés par cette décision, cet investissement, qui ne leur est pas directement destiné. Quid de l'après Jeux Olympiques ? Et, au-delà de cet investissement dans la protection des équipements de la SNCF, il faut surtout revoir nos peines, nos sanctions judiciaires, pour punir sévèrement les auteurs de ces faits divers qui deviennent quotidien, hélas. Et la sécurité du réseau francilien ne concerne que l'Île-de-France, alors que tous les territoires français ont besoin d'aide au quotidien pour vivre, pour survivre.

Oui, beaucoup de français ont besoin d'argent en cette période de crise, car un vent de famine souffle de plus en plus fort sur notre nation : d'après l'association Familles Rurales, il manquerait 65 euros à neuf millions de français les plus précaires pour se nourrir correctement. D'ailleurs l'association, qui chiffre à 7,2 milliards d'euros la mise en place d'une telle disposition, a envoyé une lettre au ministre de la Santé François Braun, pour lui indiquer qu'il est primordial d'investir cette somme maintenant, comparée à la somme des 20 milliards dépensés pour « soigner des pathologies, induites par une mauvaise alimentation, que l'on pourrait éviter ». Bien évidemment, ce financement pour accompagner les français les plus modestes dans le manger sain doit être suppléer par une politique de suivi des médecins et des familles : les professionnels de santé (médecins traitants, nutritionnistes, ...) pour mieux sensibiliser les familles sur la nécessité de bien manger pour éviter notamment les problèmes liés au surpoids (car, d'après une étude de l'Inserm, quasiment un français sur deux est en situation d'obésité ou de surpoids), mais également les parents pour mieux éduquer leurs enfants dans leurs capacité à se nourrir, et à choisir une alimentation variée et saine.

J'affirme à la lumière de ces faits, malheureusement, que la France devient petit à petit un pays du « tiers-monde ». Notre gouvernement, mené par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne, ne dépense pas à bon escient l'argent public dans des projets à termes, et se contente de réagir ponctuellement à certaines urgences. Notre indépendance, notre souveraineté énergétique, qui a été détruite, cette rente voulue et mise en place notamment par le Général de Gaulle et le physicien Frédéric Joliot-Curie, doit impérativement être redéployées et remises au cœur des préoccupations nationales, dans un premier temps. Ensuite, il faut suivre les recommandations de certaines associations, comme Familles Rurales par exemple, pour aussi bien répondre aux besoins immédiats qu'au développement de nos prochaines générations : c'est une question vitale de santé publique. Ce bon sens, cette façon de penser qui devrait animer les esprits de nos décideurs politiques, est, malheureusement, totalement absent. Citoyens, c'est à vous, c'est à nous, de manifester publiquement, et sur les réseaux sociaux, pour rappeler les enjeux les plus importants du moment, de notre patrie en 2023, pour notamment assurer la meilleure santé à tout le monde. Car si cette santé est défaillante et qu'on ne fait rien pour la redresser, nos enfants seront, malheureusement, dans un très mauvais état qui ils atteindront la cinquantaine d'années.

Car déjà, de nos jours, la santé des personnes étant plus proches de la fin de leur carrière professionnelle est préoccupante : un vent de souffrance, de mortalité, accompagne malheureusement nos actifs les plus âgés. Dans la sixième édition du rapport de l'Observatoire de la santé au travail, publié par la Mutualité Française, les accidents du travail sont moins nombreux chez les personnes de plus de 50 ans, mais plus graves. Selon ce rapport, 41% des accidents provoquent des cas d'incapacité permanente, et 58% des décès liés à ces accidents. Alors que la moyenne d'un arrêt-maladie en France est de 35 jours, elle monte à 86,9 jours par accident pour les personnes entre 50 et 59 ans.

Les pénibilités, physiques et mentales, sont des raisons qui nous viennent spontanément à l'esprit, quand on pense aux raisons des arrêts de travail. Il existe bien évidemment des accidents spontanés, non prévisibles, mais l'usure est clairement un facteur qui entre en compte. Quand on ajoute, à ça, que l'inflation a fait que, possiblement, nos cinquantenaires n'ont plus forcément les moyens de se nourrir convenablement, c'est clairement un facteur aggravant qui met leur santé en danger, et pour lequel nous devons trouver urgemment une solution. Comme dit dans le sujet précédent, dans un premier temps, une carrière professionnelle réussie, et sans accident d'usure, passe par une bonne hygiène de vie et une alimentation saine. Dans un second temps, il passe bien évidemment par un bien-être au travail : sans forcément pouvoir réaliser un métier passion, et pas forcément super bien payé, avoir de la satisfaction au quotidien dans ce qu'on réalise, et des personnes bienveillantes qui nous accompagnent et nous encouragent, est primordial. Il faut impérativement remettre la bonne santé, physique et mentale, au cœur des médias, en cette période pendant laquelle le gouvernement souhaite réformer les retraites.

Concernant cette réforme des retraites, d'ailleurs, un vent de colère va très certainement s'abattre sur la France. Dans un communiqué publié hier soir, l'intersyndicale appelle les français à mettre le pays à l'arrêt le 7 mars, avançant que l'écrasante majorité des français, 90% des salariés, font preuve de bon sens et rejettent cette réforme brutale, antisociale et injuste. Cette grève de haute intensité, qui sera reconductible selon la réponse que le gouvernement y apportera, sera suivie le lendemain, le 8 mars, journée internationale de sensibilisation des droits des femmes.

Je n'irai pas plus loin sur cette réforme, je vous invite à lire mon article « Réforme des retraites : acte totalitaire du gouvernement » du 16 février, qui traite du sujet. Cette réforme est injuste, refusée par une majorité du peuple français, et notre gouvernement s'entête à aller contre nous, contre la démocratie. Il y a très peu de chance que nos dirigeants face machine arrière sur ce projet de loi, donc il faut s'attendre à des mobilisations répétitives, possiblement plus importantes que les Gilets Jaunes (qui sont bien évidemment dans le mouvement actuel). La NUPES a bloqué le discours démocratique, a bordélisé l'Assemblée nationale, et a préféré faire en sorte qu'il n'y ait pas de débat, qui aurait assurément intéressé les français, pour trouver d'autres solutions, des compromis, des ajustements. La démocratie ne se simplifie pas à oui ou non, elle peut être nuancée et se doit de trouver des solutions pour que chacun y trouve son compte : si on la bafoue, si on refuse tout discours et on se contente de s'opposer, alors notre société ne pourra pas évoluer. Alors que ces changements sont importants, notamment au vu des changements climatiques.

Au niveau du changement climatique, c'est justement des problèmes de vent qui affectent notamment la France : ça fait 31 jours que nous connaissons de très faibles niveaux de précipitations, une période de sécheresse inquiétante, qui mettent à mal le rechargement de nos nappes phréatiques. Nous sommes bien en dessous des normales de précipitations qu'on pouvait enregistrer entre les années 1991 à 2020, d'après Météo France. Les températures sont supérieures à la normale, et le manque d'eau est un frein au rechargement des diverses rivières et cours d'eau. Autre exemple marquant de ce manque de pluies, qu'un anticyclone fait du mal à la région méditerranéenne : Venise. La cité des Doges, en manque de précipitations depuis une vingtaine de jours, vit un cycle de marée basse assez impressionnant, et excessivement long : les canaux sont vides, et des bateaux sont bloqués à sec.

Ce réchauffement climatique, sur lequel on nous prévient depuis des années, est flagrant aujourd'hui, et nous payons clairement le manque d'anticipation et de préparation à des situations graves : c'est une preuve indiscutable que le réchauffement climatique, et que nous devons le prendre au sérieux. Nous nous exposons petit à petit, si des catastrophes se produisent à répétition, a par exemple des pénuries d'eau potable, des pénuries alimentaires (car il faut de l'eau pour cultiver), et un risque de surmortalité. Et là ce n'est pas la France qui est menacée directement, mais l'ensemble de la planète. Le risque, si on se projette sur de nombreuses années, et en imaginant la continuité la plus désastreuse possible, c'est d'avoir des zones invivables, où il est impossible pour l'être humain de s'y établir, et donc de comprimer la population dans des territoires limités. Il va sans dire qu'en imaginant un tel scénario, plus que probable, la criminalité monterait énormément, que la loi du plus fort s'appliquerait si les ressources vitales diminuent, et l'espace devenait plus que précieux. Voulons-nous laisser un tel avenir à nos enfants ? Non, nous devons œuvrer pour que ça n'arrive pas. Nos politiques, nos élites, nos têtes pensantes : à eux de trouver une solution, de nous sauver.

Enfin pour trouver une solution, il faut aborder les bons sujets, les bons thèmes : la justice est en train de créer un vent de retournement à l'encontre d'Éric Zemmour. L'actuel président du parti politique Reconquête va être à nouveau jugé pour des faits passés. Condamné en 2019 à 10.000€ d'amende, pour les propos de « colonisateurs » et en parlant d'une « islamisation de la rue » en fustigeant les immigrés, lors d'une convention de la droite, il avait été relaxé en appel en 2021. Ce mardi 21 février, la Cour de cassation a annulé la relaxe : Éric Zemmour va donc être à nouveau jugé pour « diatribe contre l'islam et l'immigration ». Plusieurs associations, dont SOS racisme, se félicitent de cette annonce et se porteront parties civiles dans le nouveau procès.

Il y a, en France, un tabou énorme sur l'immigration et la religion, comme il existe autour de l'argent gagné, de la richesse : c'est clairement dommage. Cependant, et les statistiques du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer en apportent la preuve, l'immigration clandestine (qui vient principalement d'Afrique, et est généralement de confession musulmane) est en partie responsable des délits en France. Si on œuvre contre, si on la bloque, on réduit une partie de la délinquance en France. Je parle dans mon propos uniquement de l'immigration clandestine, je ne m'attaque pas à, par exemple, au regroupement familial, ou encore aux réfugiés politiques. Que le discours soit clair et sans ambiguïté. Différentes personnes affirment que Éric Zemmour propage une haine raciste dans les esprits, qu'il a un discours xénophobe : c'est en faire une interprétation bien choisie, qui déforme la réalité et le fond de ce qu'il exprime. Il appelle surtout à l'amour de la France, à la défense des français, et souhaite une souveraineté de notre pays dans différents domaines. Nous ne sommes plus dans les années 50/60, nous ne sommes plus un pays avec un haut potentiel de développement, qui pouvons accueillir des personnes sur notre sol sans compter. L'inflation en est la preuve, notamment, et le taux de pauvres si bas que nous devons accepter de nous refermer un temps sur nous-mêmes pour redevenir un grand pays. Nous avons beaucoup trop de français sans domicile fixe, beaucoup trop de travailleurs qui ne peuvent plus vivre et doivent survivre, et avant de pouvoir offrir une chance de bonne vie aux autres, il faut pouvoir la garantir à nos citoyens : aussi bien actuels que futurs, il faut également que dans cet objectif les parents et les professeurs soient garants d'une société française qui perdure.

Malheureusement, en ce mercredi 22, un vent de deuil souffle sur l'enseignement national : ce matin, vers 10h, une enseignante d'espagnol du lycée Saint-Thomas-d'Aquin, à Saint-Jean-de-Lux, a été tuée, poignardée en plein cours par un élève de 16 ans. La police l'a interpelé, et l'adolescent aurait déclaré être possédé, d'avoir entendu des voix dans sa tête pour commettre cet acte irréparable. La professeure, âgée d'une cinquantaine d'années, poignardée au thorax avec une lame de 10 cm cachée dans une feuille de papier, est décédée des suites de cet acte.

Encore un fait divers qui montre l'ensauvagement de la société. Qu'on soit politiquement de droite, du centre ou de gauche, on ne peut rester aveugle face à cette violence qui ne fait que croître dans notre société, et qui instaure un climat de peur : une peur des étrangers, une peur des inconnus. Une preuve complémentaire qu'il vaut mieux fermer notre pays à l'immigration illégale, et résoudre des maux qui sont profondément ancrés dans notre société. Au passage, qu'il soit réellement atteint de troubles psychologiques ou pas, cet adolescent doit être puni et aller en prison pour cet acte inhumain. La folie ne justifie pas qu'on tue quelqu'un, un crime est un crime : la justice doit être établie au nom de la victime, et non pas en fonction de l'état de santé du coupable.

Enfin, pour pourquoi pas vous donner l'envie d'aller au cinéma, un vent de nouveauté y souffle : aujourd'hui sort le nouveau film de Steven Spielberg, « The Fabelmans ». S'inspirant de la jeunesse du cinéaste, Steven Spielberg nous fait plonger dans une histoire qui s'inspire de la sienne, qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle.